Intel sommé de mettre fin à ses pratiques illégales
Intel sommé de mettre fin à ses pratiques illégales
La société Intel, numéro un mondial des microprocesseurs, a écopé mercredi 13 mai d'une amende record de 1,06 milliard d'euros infligée par la Commission européenne. Reconnu coupable d'abus de position dominante, le géant américain a également été sommé de mettre un terme à ses pratiques illégales.
La Commission européenne reproche à Intel d'avoir favorisé ses puces informatiques en octroyant des remises et des paiements directs aux fabricants d'ordinateurs dans le but d'écarter du marché son principal concurrent, AMD.
"Ces remises et paiements ont effectivement empêché les clients - et, en fin de compte, les consommateurs - de se tourner vers des produits alternatifs", estime l'exécutif européen.
Dans un communiqué diffusé à l'issue de la décision, l'UFC-Que Choisir s'est réjoui de cette condamnation. L'association française de défense des consommateurs estime que le fondeur américain "a gravement porté atteinte au libre choix des consommateurs, a profité de sa position dominante pour imposer des prix supérieurs à ceux qui résulteraient d'une concurrence saine et loyale, et en affaiblissant la concurrence, a freiné l'arrivée d'innovations sur le marché, privant donc les consommateurs de produits plus performants".
Toutefois, pour l'UFC, la question du droit à une réparation effective pour tous les consommateurs victimes des pratiques illégales d'Intel reste encore posée.
La Commission européenne reproche à Intel d'avoir favorisé ses puces informatiques en octroyant des remises et des paiements directs aux fabricants d'ordinateurs dans le but d'écarter du marché son principal concurrent, AMD.
"Ces remises et paiements ont effectivement empêché les clients - et, en fin de compte, les consommateurs - de se tourner vers des produits alternatifs", estime l'exécutif européen.
Dans un communiqué diffusé à l'issue de la décision, l'UFC-Que Choisir s'est réjoui de cette condamnation. L'association française de défense des consommateurs estime que le fondeur américain "a gravement porté atteinte au libre choix des consommateurs, a profité de sa position dominante pour imposer des prix supérieurs à ceux qui résulteraient d'une concurrence saine et loyale, et en affaiblissant la concurrence, a freiné l'arrivée d'innovations sur le marché, privant donc les consommateurs de produits plus performants".
Toutefois, pour l'UFC, la question du droit à une réparation effective pour tous les consommateurs victimes des pratiques illégales d'Intel reste encore posée.
L'UFC-Que Choisir se félicite de la décision rendue aujourd'hui par la Commission européenne, condamnant la société INTEL à une amende record de 1,06 milliard d'euros, sanctionnant les comportements anticoncurrentiels de cette dernière sur le marché des microprocesseurs x86, et reconnaissant ainsi le préjudice considérable subi par les consommateurs.
Dans sa décision, le Commission précise qu'Intel s'est rendue coupable de deux types d'abus de position dominante sur le marché des processeurs sur PC afin d'écarter son concurrent américain AMD :
- En premier lieu, la société a accordé des rabais substantiels à des fabricants d'ordinateurs, à condition qu'ils se fournissent en grande majorité ou en totalité chez lui, et a également effectué des paiements directs au profit d'un grand distributeur, à la condition qu'il ne vende que des ordinateurs équipés de ses processeurs ;
- En second lieu, elle a réalisé des paiements au bénéfice de ces fabricants pour qu'ils retardent ou annulent le lancement de lignes de PC équipés du processeur AMD.
L'UFC-Que Choisir a pu faire entendre sa voix en tant que partie tierce dans cette affaire, en dénonçant le fait que les pratiques d'INTEL n'ont pas seulement nui à son concurrent, mais également à l'ensemble des acheteurs d'ordinateurs et donc aux consommateurs.
En agissant ainsi, INTEL a gravement porté atteinte au libre choix des consommateurs, a profité de sa position dominante pour imposer des prix supérieurs à ceux qui résulteraient d'une concurrence saine et loyale, et en affaiblissant la concurrence, a freiné l'arrivée d'innovations sur le marché, privant donc les consommateurs de produits plus performants.
La question du préjudice subi par les consommateurs est désormais tranchée. En revanche, celle du droit à une réparation effective pour tous les consommateurs reste posée. Cette décision met donc à nouveau en lumière l'inexistence d'une réelle action de groupe, qui est pourtant la seule procédure à même de permettre à l'ensemble des victimes d'obtenir une juste réparation.
Dans sa décision, le Commission précise qu'Intel s'est rendue coupable de deux types d'abus de position dominante sur le marché des processeurs sur PC afin d'écarter son concurrent américain AMD :
- En premier lieu, la société a accordé des rabais substantiels à des fabricants d'ordinateurs, à condition qu'ils se fournissent en grande majorité ou en totalité chez lui, et a également effectué des paiements directs au profit d'un grand distributeur, à la condition qu'il ne vende que des ordinateurs équipés de ses processeurs ;
- En second lieu, elle a réalisé des paiements au bénéfice de ces fabricants pour qu'ils retardent ou annulent le lancement de lignes de PC équipés du processeur AMD.
L'UFC-Que Choisir a pu faire entendre sa voix en tant que partie tierce dans cette affaire, en dénonçant le fait que les pratiques d'INTEL n'ont pas seulement nui à son concurrent, mais également à l'ensemble des acheteurs d'ordinateurs et donc aux consommateurs.
En agissant ainsi, INTEL a gravement porté atteinte au libre choix des consommateurs, a profité de sa position dominante pour imposer des prix supérieurs à ceux qui résulteraient d'une concurrence saine et loyale, et en affaiblissant la concurrence, a freiné l'arrivée d'innovations sur le marché, privant donc les consommateurs de produits plus performants.
La question du préjudice subi par les consommateurs est désormais tranchée. En revanche, celle du droit à une réparation effective pour tous les consommateurs reste posée. Cette décision met donc à nouveau en lumière l'inexistence d'une réelle action de groupe, qui est pourtant la seule procédure à même de permettre à l'ensemble des victimes d'obtenir une juste réparation.
Plop vu que je suis un peu curieux, en lisant le dédommagement d'un milliard (oO!!!), j'ai farfouillé sur le net. Voici même les chiffres.
http://www.presence-pc.com/actualite/AM ... ice-38959/
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