Dual Core Intel

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L’excellent site X86-secret publie aujourd’hui un article consacré aux processeurs dual core d’Intel. Comme d’habitude, l’article est de très haut niveau et assez technique mais aussi écrit avec un style rafraichissant et sur le ton de l’humour… comme en témoigne ce passage savoureux en forme de clin d’oeil à certains confrères de la presse hardware :

 « <minute presse corporate>

Holly shit ! Nous allions oublier de vous passer le benchmark cinebench 2003 obligatoire sous peine de ne pas recevoir les prochains CPUs. Le voici donc :

Les performances exceptionnelles du Pentium XE justifient largement son prix et offrent un gain colossal face à l’ancienne génération de Pentium 4. Côté grand public, l’offre d’Intel dual core constituée par le Pentium D permet d’obtenir des gains sans commune mesure avec ce qui se faisait auparavant et qui n’a pas de concurrence à l’heure actuelle. Nous n’avons d’ailleurs pas inclus le nabot en vert sous peine de déformer gravement le graphique. Et non, le Xeon, c’est que pour les serveurs.

</minute presse corporate> « 

L’auteur de l’article n’a pas voulu refaire des n-ième benchs sous 3Dmark ou half life 2 mais plutôt des comparatifs intéressants et originaux avec la plate forme dual Xeon d’Intel (le dual core n’est en réalité rien d’autre qu’un bi-xeon sur un seul die). A noter également la dernière partie consacrée aux prochaines générations de processeurs, l’auteur de l’article se hasarde même à des projections sur l’architecture des processeurs en…. 2015 !

Citation : Après des années vouées au culte du mégahertz, un virage à cent quatre-vingts degrés est actuellement en cours dans le monde du CPU. Intel l’a dit : La fréquence, c’est mal, c’est lent, ça pue ; L’avenir, c’est le multi-core ! Dès 2006, Intel prévoit d’ailleurs du multi-core « top-to-bottom », c’est-à-dire du Xeon au Celeron. Pour l’heure, les premiers processeurs multi-cores sont dual core, et commencent à être disponible sur le marché sous les noms de Pentium D et Pentium Extreme Edition.

Avant de rentrer plus en détail dans l’étude de cette évolution majeure de l’architecture de nos PCs, il convient de rappeler pourquoi Intel tente le plus possible de se débarrasser de la notion de fréquence pour s’orienter vers le parallélisme. Au lancement de l’architecture Netburst en 2000, Intel lança l’ére du Megahertz. En effet, pour être efficace, Netburst nécessite une fréquence très élevée afin de combler certains points négatifs de son fonctionnement comme la taille du pipeline. Le Willamette n’était malheureusement pas cadencé assez haut pour être assez efficace. Lancé à 1.5 GHz, il lui en aurait fallu le double pour s’exprimer. C’est la raison pour laquelle le Willamette était lent, au contraire du Northwood (qui n’est, en gros qu’un Willamette gravé en 0.13 µm avec 512 Ko de cache), dont la version 3.2 GHz ne souffrait d’aucune concurrence lors de son lancement en termes de performances.

Tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes si un gros problème, jusque-là sous-estimé, n’était venu mettre un sérieux grain de sable dans l’engrenage : La dissipation thermique. Obligeant Intel à profondément remodeler le Pentium 4 original et même à annuler la génération suivante (Tejas), la dissipation thermique a replacé l’architecture Netburst dans la même position qu’en 2000. Le Prescott actuel, cadencé à 3.4 GHz à sa sortie, nécessite au moins 5, voir 6 GHz pour offrir des performances excellentes. Il souffre donc du même problème que le Willamette. L’ultime évolution de Netburst sera donc le Cedar Mill, qui, on l’espère, sera au Prescott, ce que le Northwood fût au Willamette.

Lire l’article consacré au Dual Core d’Intel sur le site d’X86-secret

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